Renforcement du réseau de surveillance des eaux souterraines du Mono : principaux enseignements tirés de l’atelier de validation d’Avepozo

Photo 1 : Participants à l’atelier de validation du réseau de surveillance des eaux souterraines du bassin du Mono, Avepozo, Togo (19-20 novembre 2025).

Les travaux du projet Groundwater for aDvancing Resilience in Africa (G4DR) dans le bassin du Mono ont progressé au cours de l’année, depuis la planification de l’hydrorecensement, sa mise en œuvre au Togo et au Bénin, les évaluations liées au genre, jusqu’à la conception du réseau de surveillance des eaux souterraines pour le bassin. Réunissant des représentants des ministères de l’eau des deux pays, de l’Autorité du bassin du Mono (MBA), de l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI), de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), des universités, des organisations de la société civile et des jeunes ambassadeurs (photo 1), l’atelier a servi de plateforme pour examiner les résultats de l’hydro-recensement, étudier la conception du réseau de surveillance des eaux souterraines, identifier les sites prioritaires pour la réhabilitation des piézomètres, intégrer les perspectives sur le genre et celles des jeunes, et élaborer le plan de travail conjoint pour 2026.

Photo 2 : Carte des piézomètres prioritaires proposés pour la réhabilitation dans le bassin Mono.

Les discussions ont réaffirmé l’importance de la composante 3 du projet G4DR et l’engagement commun des deux pays à mettre en place un système de surveillance harmonisé pour le bassin du Mono. La présentation des résultats de l’hydrorecensement a été au cœur des discussions. Sur les plus de 60 sites évalués au Bénin et au Togo, plusieurs forages de surveillance ont montré une détérioration structurelle ou des installations incomplètes, confirmant la nécessité d’une réhabilitation ciblée (photo 2). Les résultats ont également mis en évidence les zones où le réseau est trop clairsemé pour permettre un suivi fiable du niveau des eaux souterraines, renforçant ainsi l’importance d’un réseau plus dense et réparti de manière plus stratégique. Ces conclusions ont directement influencé la conception du réseau de surveillance harmonisé.

L’atelier a également examiné les conclusions de l’évaluation sur le genre et l’eau, qui a révélé comment les femmes, les jeunes et d’autres groupes marginalisés utilisent les ressources en eau souterraine et comment leurs besoins devraient influencer les pratiques de surveillance. Cette évaluation a souligné l’importance d’une gouvernance inclusive et a contribué à garantir que les considérations sociales soient intégrées dans les décisions relatives au choix des sites, à la collecte de données et à l’engagement communautaire.

Photo 3 : Participants engagés dans l’une des discussions de groupe pendant l’atelier de validation.

La discussion a naturellement débouché sur la session du Forum des jeunes, au cours de laquelle les groupes de discussion ont exposé comment les jeunes peuvent contribuer à la sensibilisation, au suivi local et à l’engagement communautaire (photo 3). Ensemble, ces contributions ont souligné qu’un réseau renforcé doit être à la fois techniquement solide et socialement inclusif, afin que toutes les voix soient prises en compte dans sa conception et sa mise en œuvre.

Les discussions techniques se sont ensuite concentrées sur l’identification des sites à réhabiliter. Les participants ont utilisé les résultats de l’hydro-recensement, les informations sociales et les contraintes locales pour se mettre d’accord sur les sites les plus urgents et les plus stratégiques à réhabiliter. Cet examen transnational a permis de s’assurer que la sélection finale reflète à la fois les priorités hydrologiques et les besoins des communautés. Le groupe a également examiné la conception actualisée du réseau de surveillance, évaluant comment les piézomètres proposés amélioreraient le suivi du niveau des eaux souterraines et permettraient une planification plus précise à l’échelle du bassin.

À la fin de l’atelier, les participants ont validé la conception proposée du réseau de surveillance des eaux souterraines du bassin du Mono (en attendant l’intégration des recommandations formulées lors de l’atelier), identifié les sites de réhabilitation prioritaires et convenu d’une feuille de route pour les activités de 2026. L’atelier a renforcé la collaboration entre le Bénin et le Togo, confirmant leur engagement commun à mettre en place un système de surveillance techniquement solide, inclusif et réactif pour répondre aux besoins à long terme du bassin.

FIN

Strengthening the Mono groundwater monitoring network: key lessons from the Avepozo Validation Workshop

Photo 1: Participants at the Mono Basin Groundwater Monitoring Network Validation Workshop, Avepozo, Togo (19–20 November 2025).

The Groundwater for aDvancing Resilience in Africa (G4DR) project’s work in the Mono Basin has steadily progressed through the year, starting with the planning for the hydrocensus, implementation of the hydrocensus in Togo & Benin, gender assessments and ultimately the design of the groundwater monitoring network for the basin. Bringing together representatives from the two countries’ water ministries, the Mono Basin Authority (MBA), International Water Management Institute (IWMI), Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), universities, civil society organisations, and youth ambassadors (photo 1), the workshop served as a platform to review the hydro-census findings, examine the proposed groundwater monitoring network design, identify priority sites for rehabilitation, integrate gender and youth perspectives, and shape the joint workplan for 2026. The discussions reaffirmed the importance of Component 3 of the G4DR project and the shared commitment of both countries to having a harmonised monitoring system for the Mono Basin.

Photo 2: Map of the Proposed Priority Piezometers for Rehabilitation in the Mono Basin.

 A central part of the discussions was the presentation of the hydro-census findings. Across the more than 60 sites assessed in Benin and Togo, several monitoring boreholes showed structural deterioration or incomplete installations, confirming the need for targeted rehabilitation (photo 2). The results also highlighted areas where the network is too sparse to support reliable groundwater-level tracking, reinforcing the importance of a denser and more strategically distributed network. These findings directly informed the design of the armonized monitoring network.

The workshop also discussed the findings of the gender and water assessment, which revealed how women, youth, and other marginalised groups engage with groundwater resources and how their needs should shape monitoring practices. This assessment highlighted the importance of inclusive governance and helped ensure that social considerations are integrated into decisions on site selection, data collection, and community engagement.

Photo 3: Participants engaged in one of the Group Discussions during the Validation Workshop.

The discussion naturally led to the Youth Forum session, where discussion groups outlined how young people can contribute to awareness-raising, local monitoring, and community engagement (photo 3). Together, these inputs emphasised that a strengthened network must be both technically sound and socially inclusive, ensuring all voices are reflected in its design and implementation. Text Box: Photo 3: Participants engaged in one of the Group Discussions during the Validation WorkshopTechnical discussions then focused on identifying sites for rehabilitation. Participants used hydrocensus evidence, social insights, and local constraints to jointly agree on the most urgent and strategic sites to rehabilitate. This cross-country review ensured that the final selection reflects both hydrological priorities and community needs. The group also reviewed the updated monitoring network design, evaluating how the proposed boreholes would improve groundwater-level tracking and support more accurate basin-wide planning.

By the end of the workshop, participants validated the proposed Mono Basin groundwater monitoring network design (pending integration of the recommendations made at the workshop), identified the priority rehabilitation sites, and agreed on the roadmap for 2026 activities. The workshop strengthened collaboration between Benin and Togo, confirming a shared commitment to building a technically sound, inclusive, and responsive monitoring system that addresses the basin’s long-term needs.

END

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